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Les anciens peuples du Moyen-Orient écrivaient avec des calames faits d’une tige de roseau sur des tablettes d’argile humide.
La façon de tailler le roseau déterminait la forme des signes. Taillé en biseau, le calame laissait des traces triangulaires dans l’argile qui, durcie au soleil ou cuite au four, préservait les caractères. Le bout arrondi du calame servait à imprimer les chiffres à l’époque archaïque.
Les Grecs introduisirent en Egypte les calames de roseau taillés en biseau, dont la pointe fendue retenait l'encre.
Le stylet
Les Romains écrivaient sur des rouleaux de papyrus, sur des ostraca et des tablettes de cire. S'ils écrivaient sur le papayrus avec un calame, ils utilisaient un stylet de métal pour marquer la cire. D'un côté, la tige pointue du stylet traçait les minuscules ; à l'autre extrémité, la palette servait à effacer ce qui avait été inscrit à la cire.
Le pinceau
Le premier pinceau du scribe égyptien fut un morceau de jonc fibreux dont l’extrémité, écrasée ou mâchonnée, était trempée dans l’encre pour écrire sur le papyrus. Les scribes égyptiens utilisaient aussi des pinceaux épais de tiges de papyrus entrelacées pour écrire sur des supports monumentaux, murs, tombeaux ou statues colorées.
Le savant chinois Meng Tian inventa le pincau en poils de chameau en l'an 250 avant J.-C. : cette nouveauté permit d'écrire sur le tissu (soie). Les calligraphe chinois utilisèrent dès lors de fins pinceaux de poils reliés par un fil de soie, rangé dans un tube de bambou évidé.
La plume
La plume d'oie fut utilisée dès le VIe siècle, quand la surface douce du vélin commença à supplanter la matière rugueuse du papyrus. Il fallait la tailler (voir ci-dessus les différentes étapes) et la tremper régulièrement dans l'encre, sa souplesse était sans égal. Plus rigide que la plume d'oie et n'ayant cependant pas besoin d'être taillée, la plume métallique est fort ancienne : elle a précédé la plume naturelle, mais son usage ne s'implanta véritablement qu'au milieu du XVIIIe siècle, en Angleterre, et se généralisa, en Europe, au XIXe siècle. C'est vers 1860, sur l'exemple anglais, que les écoles françaises l'adoptèrent : la marque Blanzy s'imposa alors largement.
Le stylo
A la fin du XIXe siècle, le stylo à plume est inventé : ce n'est plus la plume qui va à l'encre mais l'encre qui est contenue dans le stylo qui parvient à la plume en un flux continu. Le stylo à bille, inventé en 1949 et diffusé à partir de 1953 par le baron Bich, n'et adopté qu'à la fin des années 1960, dans les écoles, où il sonne le glas des pleins et des déliés : il éclipse très vite le stylographe en raison de ses nombreux avantages - bon marché, il permet d'écrire n'importe où sans préparatifs, évitant l'effort et les pâtés. Il est, dans les instructions relatives au français à l'école primaire, proclamé en 1972 "l'instrument préféré" des élèves, tout comme la nouvelle pointe-mousse, plus connue sous le nom de "feutre".
Document : Richard Talagrand, Conseiller Arts Visuels - Gard.
Date de création : 16/01/2006 · 21:36
Dernière modification : 01/06/2008 · 21:46
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